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Tout savoir sur les concentrés de cannabis

Dans cette ère où la scène cannabique évolue à un rythme effréné, les méthodes d'extraction innovantes se multiplient. À l’image du GOAT Walter White accompagné de son fidèle acolyte Jessy, StreetShop se tient à tes côtés pour que tu deviennes un véritable expert en matière de concentrés cannabiques.  

Walter White t'apprend

“Lorsqu'il s'agit de fabriquer des extraits de cannabis puissants, tu as le choix : jouer avec des solvants ou opter pour des méthodes "solventless”. Eau, butane, propane, CO2, alcool, éthanol... sont les solvants les plus couramment utilisés. Chaque méthode d'extraction possède son propre degré de complexité et permet d'obtenir des textures et des aspects différents. 🌿✨ 

Pour que tout le monde comprenne bien le sujet du jour, revenons aux bases. 


Les extraits de cannabis sont des substances puissantes et riches en cannabinoïdes. Les méthodes d’extractions pour séparer les trichomes (vulgairement appelés “Pollen 🙄”) sont nombreuses. 

Initialement c’est le “Charras” qui constituait la méthode traditionnelle de production de concentré de cannabis, et plus spécifiquement de hash.  

C’est dans les années 70 que tout a changé avec l'arrivée du BHO (Butane Hash Oil), un événement qui a révolutionné le monde des concentrés.  

Alors que tu sois un expert comme moi ou un apprenti comme l’ami Pinkman, tu vas trouver dans cet article l’extraction qui te convient le mieux pour te lancer dans le monde fabuleux des concentrés de cannabis.” 

Les trichomes sont les glandes résineuses recouvrant les têtes de cannabis qui renferment tous les cannabinoïdes, flavonoïdes et terpènes.

Gale Boetticher s'évade en Orient

Gale Boetticher t’explique les techniques de production des haschischs qu’il connait bien pour que tu ressortes de cette lecture en étant incollable sur le sujet

 Hash Tamisé à sec (Dry Sift)

Le hash tamisé à sec, également appelé Dry Sift est la méthode la plus élémentaire et répandue pour la production de haschisch.
 

Le Dry Sift est produit lorsque les fleurs sont séchées puis secouées contre un tamis. Les trichomes et les résidus végétaux tombent, créant ainsi une poudre brunâtre connue sous le nom de skuff ou kief. 

Cette poudre de résine peut ensuite être pressée et compactée pour donner vie à des hashs variés. 

"J’aime infuser les hash aromatiques provenant de contrées lointaines dans mes tisanes en écoutant des musiques du monde revêtu de mon poncho en laine de lama dans mon appartement.” 

Le Marocain 🇲🇦 

Au Maroc, les producteurs utilisent de grands saladiers sur lesquels ils placent des tissus maillés, puis ils y déposent le cannabis séché.

Le tout est frappé vigoureusement avec des baguettes
pour détacher les glandes résineuses de la plante et les faire passer à travers le tamis.

La poudre est récupérée au fond du saladier et pressée pour obtenir une plaquette de hash

Le Libanais 🇱🇧

Le processus de fabrication au Liban commence par le séchage des plantes dans les champs ouverts, ce qui leur confère souvent une couleur jaune ou rouge

Après le séchage, les têtes sont tamisées comme pour le hash Marocain afin de produire du kief, puis elles sont pressées, donnant naissance à des blocs épais de haschisch friable, de couleur jaune ou rouge. 

L’Afghan 🇦🇫 

La tradition du haschisch en Afghanistan est couramment appelée "chars" (à ne pas confondre avec "charas").

Le skuff est d'abord récolté manuellement puis disposé sur une surface métallique chaude.

Progressivement, de petites quantités d'eau chaude ou de thé sont versées, jusqu'à ce que la substance prenne une consistance pâteuse et une couleur noire, véritable signature de la production afghane. 

Le Pakistanais 🇵🇰 

Le processus de fabrication du hasch pakistanais est similaire à celui de l’Afghan : les plants mûrs sont séchés, tamisés pour créer du kief, puis pressés et chauffés pour former des blocs épais et sombres de hasch.

Dans le nord du Pakistan, on qualifie le hasch de haute qualité de "Awal Namber Garda" ou "poussière de haute qualité". 

Hash récolté sur plante vivante 

Le Charras (Inde 🇮🇳, Népalais 🇳🇵, Cachemire) 









La méthode traditionnelle de fabrication du Charas consiste à frotter les têtes de plantes matures pour récupérer la résine qui colle à la peau
. Cette technique, utilisée depuis des milliers d’années nécessite une grande patience.

Une fois les trichomes collectés sur la peau, ils sont grattés pour former des boules nommées "temple-ball". 

⚠️ StreetInfo : Les méthodes d'extraction de la résine sur plante sèche pour réaliser le kief offrent un rendement significativement supérieur comparé au frottement sur plantes vivantes des Charas. 

 Water Hash

Le Water Hash, également appelé "Ice O Lator" ou "Bubble Hash" utilise de l’eau et des glaçons pour séparer les trichomes du reste de la plante.

Les minuscules têtes glandulaires se détachent grâce au froid et tombent dans des sacs finement maillés, permettant de récolter la précieuse résine. Ensuite ces hash humides sont séchés pour éviter la formation de moisissures.”  

NDLR : Même Emilio pourrait faire cette extraction s’il n’était pas… 😵. 

Jessy Pinkman doit encore apprendre 

Maintenant que le sujet des concentrés traditionnels a été abordé avec Maître Boetticher, on peut approfondir avec les hashs modernes avec le soutien de Jessy

Les BHO (Butane Hash Oil)

Les BHO, mec (Butane Hash Oil), c'est du concentré d'enfer obtenu avec du butane (T'imagines même pas !) et le PHO, lui, c'est grâce au propane.
Au début, on mélange ce gaz avec les têtes de weed. Il fait le taf de séparer les trichomes de la beuh, et tout ça se retrouve dans un liquide jaune. Ensuite, on vire les solvants toxiques en évaporant cette mixture, et avec une pompe à vide, on fait péter les derniers résidus. Putain, c'est du lourd !”  

Spoiler Alert : Tu ne dois pas fumer de mèches quand tu pratiques ce genre d’extract’, sauf si tu veux te faire exploser le crâne comme Gus’ Fring ! 

 

La wax

La wax* est la forme de BHO la plus commune. Sa consistance est crémeuse et malléable, elle ressemble à de la cire de bougie fondue légèrement figée. 

⚠️ StreetInfo : La texture de la wax est idéale pour le twaxing. (futur maillage). 🌿💨 

Wax * : Cire en anglais 

La Sugar Wax

Cet extrait se forme par cristallisation de la wax influencée par le temps et la condensation, mais également car elle a été agitée durant le processus de purge.  


“La Sugar Wax a été créée accidentellement comme la Crystal Meth au piment extra fort mec 😂🌶.” 


Le crumble

Le crumble est un concentré durci. Il se démarque par sa texture granuleuse qui s'effrite facilement

Ce qui le rend unique, c'est la méthode de purge.

Contrairement à d'autres extraits de cannabis, le crumble est purgé à des températures plus basses, généralement entre 40 et 60°C, et pendant une durée prolongée

Le shatter

Le shatter est, lui aussi, un concentré dur, réputé pour sa texture vitreuse et cassante.
 

L'obtention du Shatter passe par la concentration en CBDa (acide cannabidiolique) de la génétique de cannabis utilisée. Plus elle est riche en CBDa, plus le produit final sera dur et cassant. 

⚠️ StreetInfo : Selon la texture du concentré final, le shatter peut également être appelé "sap" ou "pull 'n snap". Shatter signifie “briser” en anglais et Sap “tirer”. 



HoneyComb

Le Honeycomb est similaire au Shatter, avec une concentration en cannabinoïdes entre 80 et 90%.

Cette puissance est le résultat d'une purge lente, créant des alvéoles ressemblant à un nid d'abeilles lui offrant un aspect esthétique unique.
  

“Putain de merde j’adore le miel ! 🍯” 

Le budder et le badder

Pour produire du budder, l’extrait BHO est chauffé à environ 38°C sur une plaque chauffante, fouetté et aéré, puis placé dans un four sous vide.

Ces concentrés sont plus humides et ont une consistance molle, un peu comme du beurre.

Ils sont réalisés à partir de plantes vivantes”, c’est à dire récoltées et congelées sans passer par l’étape de séchage. 





Les CBDa Diamants

Les diamants de CBD sont obtenus à partir d'huile de cannabis extraite à froid depuis des plantes tout juste récoltées.

L’huile est plongée dans de l’éthanol puis filtrée et purgée et enfin passée sous pression pour former de magnifiques cristaux.

Cette extraction doit être réalisée par un expert du niveau d’Heisenberg car il faut user de la chromatographie pour arriver à créer ces incroyables pièces d’orfèvrerie. Ou depuis chez toi, en suivant la méthode du Terp Sauce. 😉
 

“C’est la nouvelle Crystal Meth’ Organic frère ! ⚗️” 



La Terp’s Sauce ou High Terpene Full Spectrum Extract

Ce concentré, connu sous le nom scientifique de High Terpene Full Spectrum Extract est l'un des extraits de marijuana les plus puissants et les plus forts (car il est généralement mélangé au CBDa Diamant). 

Pour produire du Terps Sauce, il ne faut pas entièrement purger le solvant. Dès que le BHO commence à devenir visqueux, il faut le transférer dans un bocal et le laisser pendant 2 à 3 semaines.

Pendant cette période, les cristaux de CBDa se forment dans le fond, tandis que les terpènes se transforment en une couche collante en haut (appelée “liquide-mère”). 

⚠️ StreetInfo : Le budder possède une texture proche du beurre tandis que le badder (ou batter, c’est la même chose) a généralement une texture plus fluide, proche de celle d’une sauce. 

⚠️ StreetInfo : Un concentré Terp Sauce à spectre complet contient plus de 13 % de terpènes et entre 45 % et 70 % de cannabinoïdes, mais au-delà de 30 % de terpènes, il devient très intense

Des extractions dignes de Tuco Salamanca 

Le QWISO ou QWET

L'extraction QWISO (Quick Wash Isopropyl Alcohol), est une méthode moins célèbre dans le domaine du cannabis, mais elle présente un gros avantage en termes de facilité de production et d'accessibilité.  

C’est une extraction de bourrin qui convient parfaitement à Tuco, le contrebandier le plus psycho’ d’Albuquerque. 

Pour se faire, les têtes sont recouvertes d’alcool isopropylique pendant quelques heures dans un congélateur, puis le mélange est filtré à travers un filtre fin, comme un filtre à café. Le liquide chargé en cannabinoïdes et en terpènes est ensuite versé dans une assiette creuse, où l'alcool s'évapore naturellement, laissant derrière lui le QWISO, extraction finale et consommable. 

⚠️ StreetInfo : À noter que l’utilisation d’alcool ispropylique est dangereuse et que cette même extraction peut être réalisée avec de l’éthanol pour plus de sécurité, celle-ci s’appellera alors le “QWET”.

Teinture ou Green Dragon

La teinture de cannabis est une technique ancienne d’extraction, bien antérieure aux extractions BHO.

L'alcool est un solvant efficace pour séparer les trichomes des restes végétaux. Dans cette méthode, la matière végétale est décarboxylée, puis immergée dans un alcool fort tel que de la vodka, du whisky ou du rhum pendant plusieurs semaines avant d'être prête à la consommation.

Un procédé qu’Hank Schrader valide ! 🌿🍸 

Le Labo’ d’Heisenberg 

Maintenant que tu as passé les étapes d’apprentissage de hash, de BHO, et d’extraits cannabiques à partir d’alcool avec succès, Heisenberg peu brièvement t’apprendre comment réaliser les concentrés à partir de fluide Supercritique alors reste à l’écoute l’ami. 

Distillat de Cannabis

“Les équipements d'extraction au CO2 sont coûteux mais ils offrent un contrôle précis de la température et de la pression, ce qui permet aux chimistes philanthropes d'ajuster les conditions pour cibler spécifiquement certains composés. 

Le processus commence par la transformation du CO2, d'abord gelé puis chauffé à plus de 31°C, en un état appelé "supercritique" sous une intense pression. À ce stade, le fluide possède à la fois les propriétés physique d'un liquide et d'un gaz, on dit alors qu’il est à l’état Supercritique.  

Ensuite, les fleurs de cannabis sont décarboxylées, puis elles sont injectées dans une machine de laboratoire spéciale. À l'intérieur de cette machine en circuit fermé, le CO2 supercritique est utilisé pour séparer les cannabinoïdes et les terpènes du reste de la plante. Le produit final est un distillat, utilisé dans les stylos vaporisateurs (pen à vaper) ou dans les huiles de CBD Full Spectrum.” 🌬️🌿  

⚠️ ️StreetInfo : Le CO2 supercritique est un solvant très performant, non toxique et non inflammable, qui permet d'extraire une large gamme de composés du cannabis tout en préservant la qualité et la pureté 

Isolat de Cannabis 



L'isolat est obtenu à partir du distillat. Une fois que le distillat est produit, il est soumis à plusieurs filtrations sous différentes températures dans le but d'isoler une unique molécule, généralement du CBD (mais tu peux extraire n’importe quel molécule 😉). Le résultat est une poudre pure, atteignant jusqu'à 99,9 %.”   

⚠️ ️ StreetInfo : Cette poudre blanche (non, n’y pense pas) sert de base pour la fabrication des huiles de CBD de type "Broad Spectrum".  

Le goal ultime de Gus’ Fring 

Pour clôturer cet article, voici le rêve ultime de Gus’ Fring, une extraction peu coûteuse et de qualité exceptionnelle. De quoi faire fleurir le business des restaurants “Los Pollo’s Hermanos” ! 🐔 Et tu sais quoi ? Même un nigaud comme Badger peu réaliser cet extrait, alors Gus’ n’a pas besoin de payer grassement son chimiste !   

La rosin 

La rosin (ou le rosin, comme tu veux) est une extraction de cannabis sans solvant, produite en appliquant de la chaleur et de la pression sur des têtes de cannabis. 

Pour réaliser son propre rosin à partir de fleurs de cannabis et d’un lisseur, voici comment procéder :  

  • Envelopper les têtes dans des sachets maillés (idéalement), puis dans un papier sulfurisé.
  • Appliquer une intense pression avec le fer chaud sur les fleurs.

La chaleur des plaques et la pression vont permettre de faire ruisseler en faisant fondre la précieuse résine accrochée au buds !

Bon, pour un rendement correct le mieux c’est quand même de s’équiper d’une presse hydraulique.  

La Live Rosin

Le Live Rosin est produite à partir de têtes de cannabis fraîches qui n'ont pas été séchées ni vieillies. Les têtes sont immédiatement congelées après la récolte, puis pressées à chaud pour produire la rosin. Cette méthode permet de conserver les terpènes et les saveurs de la plante fraîche, ce qui donne une rosin très aromatique. 

Les extractions de cannabis sont-elles dangereuses ? 

La fabrication de concentrés de cannabis, notamment ceux qui impliquent l'utilisation de solvants inflammables tels que le butane, le propane, l'éther ou l'alcool, peut-être dangereuse en l'absence de précautions appropriées. Les solvants sont hautement inflammables et mal manipulés, ils peuvent entraîner des explosions.

Donc, si tu es comme Pinkman au lycée, il est fortement recommandé de réviser les bases. Cependant, si tu souhaites malgré tout réaliser tes propres extractions, souviens-toi de les effectuer à l'extérieur, en maintenant toute source de chaleur éloignée de ton lieu de travail.  

Besoin de plus d'infos ?! Lâchez tes questions dans les com' ! Les experts de StreetShop sont à l'affût pour te donner toutes les réponses à tes question ! 🤘🔥

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